On vérifie la correspondance avec la longueur du gant aux dimensions définies conformément à la norme EN420.

La mesure du pH s’effectue sur un extrait aqueux. Un morceau de cuir est réduit en poudre et mélangé avec de l’eau déminéralisée. Cette solution est agitée mécaniquement pendant 6 heures et filtrée avant l’analyse.

Le pH-mètre est calibré à chaque utilisation: la valeur du pH des gants doit être comprise entre 3,5 et 9,5.

La même solution utilisée pour la détermination du PH est analysée afin de détecter, au moyen d’une analyse chimique spécifique, la présence de CrVI. Au cas où le résultat est positif, on procède à l’analyse quantitative par détection photométrique.

Le contenu de chrome IV dans les gants en cuir ne doit pas être au-dessus de 3 mg/Kg

La dextérité est testé en prenant entre l’index et le pouce d’un cylindre métallique destiné à trois fois de suite, sans incertitudes, à moins de 30 sec.

Selon le diamètre du cylindre est définie comme étant le niveau de dextérité qui varie d’un minimum de 1 à un maximum de niveau de dextérité cinq.

Des disques du matériau à tester (tissu/cuir) sont mis en rotation contre un abrasif défini par la norme, sous une pression de 9 kPa: la résistance à l’abrasion est déterminée par le nombre des cycles nécessaires jusqu’à la rupture (formation d’un trou à travers le matériau).

Quatre échantillons sont testés simultanément, chacun est préparé et monté séparément au-dessous d’une plaquette (tête rotative). L’abrasif contre lequel les échantillons sont mis en rotation avec un mouvement elliptique (Mouvement de Lissajous) est placé sur des plaques circulaires.

La mesure est basée sur la comparaison entre les résultats obtenus à partir d’un échantillon de contrôle (tissu témoin) et ceux obtenus pour l’échantillon d’essai. Une lame circulaire, ayant un mouvement de rotation alternatif et un mouvement linéaire, est placée au-dessus de l’échantillon, avec une masse de 5 N.

Un compteur électronique mesure le nombre de cycles (en dixièmes de cycle) avant que la lame ne touche le caoutchouc conducteur situé au-dessous de l’échantillon. A ce moment-là, un circuit électronique arrête automatiquement la machine. La détermination du niveau de performance est obtenue par l’application d’une formule mathématique définie par la norme.

EN388:2016 Résistance au cisaillement : intégration de la méthode EN ISO 13997 et utilisation de l'équipement TDM-100 (Tomodynamomètre).
Le TDM utilise une lame droite afin de réaliser une coupe linéaire à travers l'échantillon.

Le principe de ce test est la variation de la charge (poids) appliquée sur la lame pour provoquer la coupe, d'un seul mouvement. Plus précisément, au cours de 4 séries de 5 découpes (20 essais) le poids (Newton) nécessaire à la découpe de l'éprouvette est identifié.
Les niveaux de résistance aux coupures mesurés selon le test EN ISO 13997 sont indiqués par 6 lettres de A à F, comme indiqué dans le tableau, pour éviter toute confusion avec les niveaux numériques de la norme EN388:2003.

Dans la norme EN388:2016, le test selon la norme ISO 13997 a été inclus en plus du test de coupure de la EN388:2003 pour les gants contenant des matériaux hautement abrasifs.

Le Coup Test sera toujours utilisé et il sera à la discrétion du fabricant d'afficher le résultat (1-5) ou de le remplacer par un « X ». Pendant la période de transition réglementaire, les gants déjà certifiés selon la norme EN388:2003 restent conformes aux Certifications CE en vigueur.

La résistance à la déchirure est définie comme la force requise pour déchirer un échantillon standard défini par la norme. L’essai est effectué au moyen d’une machine de traction équipée d’un système à faible inertie qui mesure la force. 

Cet instrument est utilisé pour déterminer la résistance à la déchirure du matériel à tester, tissu, cuir, ou support enduit. De même l’allongement et la résistance à la traction des fils peuvent être testés en utilisant des outils appropriés.

Un disque d’un diamètre de 40 mm est prélevé dans la paume du gant.

L’échantillon est fixé dans le dispositif avec la surface extérieure exposée à une pointe en acier (définie par la norme) qui le force à vitesse constante jusqu’à traverser le matériau. La force nécessaire (en Newton) pour percer le spécimen est enregistrée.

Une éprouvette circulaire du matériel en examen est fixée sur le calorimètre et mise en contact avec le cylindre chauffant, précédemment porté à une température donnée. Le thermocouple, intégré dans le calorimètre et mis en-dessous de l’éprouvette, mesure l’augmentation de température du moment où l’éprouvette rentre en contact avec le cylindre chauffant. L’essai est arrêté quand la température atteinte est de 10°C supérieur par rapport à la température ambient (comprise entre 15°C et 25°C).
Selon EN407, un niveau est réussi quand l’augmentation de température de 10°C è contenu dans un seuil de temps de 15 seconds.